Samedi, hier soir, 25 février 2017, loto du club :

La rentrée d’argent de la saison. Mieux qu’un derby, la foule se presse pour venir tenter de gagner la couette qui tient chaud, le kilo de farine, l’appareil raclette à vapeur, la centrale à béton et accessoirement la voiture.

Début des parties à 20h30. Ouverture des portes à 19h30, et si on veut espérer être bien assis, mieux vaut venir à 19h15.

En arrivant à peu près à cette heure, j’ai d’abord pensé m’être trompé de gymnase. J’ai cru à un concert de Johnny.Une file d’attente interminable, des gens excités à l’idée de jouer. Certains se regroupant même, assis par terre en tailleur et en rond pour chanter des chansons à la gloire du loto.

20h20, le public est chaud bouillant et le Speaker invite tout le monde à faire moins de bruit, avant de lire les 990 articles du règlement du loto de l’ USI Rugby version 2017.
20H31, c’est parti….. Les numéros s’enchaînent, les parties aussi. A la ligne, au carton plein, on démarque, on démarque pas, on gagne, on crie, on souffle, on se résigne, on espère. Mais on triche pas. On peut pas tricher. Le comité de vigilance présent dans la salle, vérifie tous les cartons gagnants en relisant les numéros sortis : Le 4….. Le 4. Deux fois le 4 ? Oui Monsieur ! Le vingteusuixt. Le quoi ? Le vingteusuixt…. En avant pour le vingteusuixt donc. Le gagnant se lève, tout heureux d’aller chercher son kilo de café et son congélateur. Malheureusement, y a égalité. On tire au sort, et le gars repart avec une paire de chaussette et une orchidée.
Le speaker reprend sur une nouvelle partie : le 1, l’as, le dizeuneuf. Je répète, le dizeuneuf.. Le 51 (je t’aime). Et maintenant en position avec le 69…Là, tout le monde rigole. Les vieux parce que ça leur rappelle des souvenirs, les jeunes parce que ça leur donne des idées, et les enfants parce que…ben parce que tout le monde rigole, alors ils rigolent aussi. Le 63 (Haaaaa !!!), le 75 (Houuuuuu !!!!). BINGO ! Pfff, ici, on dit pas Bingo, on dit Quine. Quand t’as une ligne, tu cries Quine, pas Bingo. J’ai pas été vérifier dans les livres d’histoire, de généalogie, de sociologie ou de géographie, mais je pense que l’histoire entre la quine et le bingo est à peu près la même qu’entre le pain au chocolat et la chocolatine. Donc ici, on cri Quine si on veut pas passer pour un touriste. Les parties reprennent, les numéros défilent, la mi-temps est sifflée comme les demis à la buvette au même moment.

Le silence reprend, et c’est reparti : le cinquanteuhuite, le soixante et……onze (il me fallait le 61, j’y ai cru une seconde), le Treize. COUINE !!!! Le mec savait qu’il fallait pas dire Bingo, mais il se rappelait plus trop le mot qu’il fallait dire. Vas y pour Couine donc. Il repart avec le soin S.P.A. ça tombe plutôt bien, fallait qu’il s’occupe de son clebs avant l’été. Il est donc un peu déçu quand il apprend que c’est un soin spa et qu’avec la fatigue, le speaker s’est trompé. Pas grave, fallait qu’il s’occupe de sa femme avant l’été. Et ça continue comme ça jusqu’à une heure du matin. Certains repartent avec plein de lots, d’autres avec rien, et une avec une voiture.

Une soirée réussie, ou les dirigeants ont encore prouvé que pas grand chose ne leur faisait peur, niveau organisation et où les joueurs du groupe Sénior ont particulièrement brillé par leur…….. Présence, en étant très nombreux.

Et rien que pour ça, on sent que le club est en vraie bonne santé….