Les belascain contre Vichy :

Dimanche  22 mars au Mas, deux matchs pour le prix d’un et en plus entrée gratuite.
En lever de rideau, les moins de 18 de l’ASM recevaient les moins de 18 du LOU, pour la première place de la poule.

Et voici la composition des équipes : Pour l’ASM, pilier gauche ; François Laroche …. Et puis après on s’en fout, vu que François Laroche qu’est le neveu de Carole, la femme d’Eric et donc le cousin de Thomas, était le seul joueur du match à être originaire du village. Match tendu avec un gros avantage de 17 à rien pour les lyonnais à la mi-temps et une victoire sur le fil de 18 à 17 pour les jaunards à la toute dernière minute.

Une dernière minute pleine de promesse, qui vit éclater une magnifique générale.

Eh là messieurs dames, voici la séquence émotion !!!

A peine l’arbitre eut-il sifflé l’essai de pénalité donnant la victoire aux jaunes et bleus qu’une bagarre éclata, et de la plus belle des manières. “A cet instant et en voyant cet accès de violence magnifique, les vieux présents au stade reçurent tous un flash back mémorable. Charles Ourseire en larmes me tomba dans les bras, pendant qu’Hervé Hermet implorait Dieu de lui rendre ses 18 ans. Au même moment Gilles et Toto Gladel revirent l’ensemble de leurs carrières respectives dans un grand éclair blanc. Paul Giron quant à lui, regardait cette bagarre, les yeux plein de larmes et ne pouvait plus que répéter : « que c’est beau….mais que c’est beau ».Un vrai moment de nostalgie teinté de franche camaraderie.” 


Puis vint le match des Belascain contre l’entente de tous les clubs de Vichy et de ses alentours. Pour ceux qui sauraient pas, les Bélascain, c’est ceux qui sont trop murs pour être juniors et trop frais pour être séniors.

Une catégorie de presque, mais de pas tout à fait. Et les nôtres de Bélascain sont plutôt pas mal au classement.

Quentin Cellerier, qui à l’air de s’y connaitre parle des Belasc’. Ça doit faire jeune de dire Belasc’. C’est classe et surtout, ça fait celui qui s’intéresse aux autres catégories que les séniors, alors que franchement, je peux vous le dire en cachette, il est venu au match juste parce qu’il avait rendez-vous avec d’autres de sa bande pour se taper un soccer.
Le match a plutôt mal débuté pour nos « belasc’ » et les vichysso-cusseto-saintyorrais, ont rapidement pris l’avantage pour arriver à la mi-temps sur le score de 13 à 7.
En deuxième mi-temps, changement de mayonnaise, les mauvais noirs ont retrouvé du gaz et nous ont fait deux trois belasquinerie pour reprendre rapidement l’avantage et gagner sur le score de 35 à 13. En bref, j’ai bien fait de venir…

Vichy – USI : Ça c’est fait !!!

Bon, les copains, je veux bien me taper des kilomètres pour venir vous voir jouer, mais si voulez que je continue à écrire des conneries sur vous, va falloir sérieusement y mettre un peu du votre. Je veux bien sacrifier un weekend en famille contre un match à Vichy, mais si je viens pour rien, c’est vraiment pas la peine. Finalement y a bien que moi qui fait ce qu’il peut dans ce club pour mettre un peu d’humour. Ça me désole. Franchement, j’aurai aimé voir des piliers se faire tordre dans tous les sens par des vichyssois morts de faim. J’aurai aimé admirer des beaux lancer de pizzaiolo de Dubourgn’. Même pas ! Un vrai scandale. Et même quand Gite est rentré ça a été la même limonade. J’aurai apprécié voir les deuxièmes lignes se faire manger sur la tête, admirer la troisième ligne passer au travers en défense, ou rigoler de la blessure du capitaine. Que dalle ! Et le 8, le Tess, il aurait pas pu nous faire des petits en-avant dans ses 22 pour nous faire rire ? Bien sûr que non. Derrière, je crois que ce fut encore pire. Germa ne s’est jamais entravé en crochetant. L’ouvreur a préféré envoyer des passes au cordeau à ses centres qui ne se sont pas privés de les attraper dans le bon tempo, plutôt que de nous faire des retro chandelles qui m’auraient un peu de donner de quoi écrire.. Les ailiers ont été aussi et malheureusement au même niveau des autres. Et que dire de l’arrière ? Même pas une relance hasardeuse qui aurait rendu la balle aux autres. Heureusement que notre butteur à su en mettre quelques unes à coté, sinon le match était plié à la mi-temps et le public vichyssois serait parti aux citrons. Merci Jicey d’avoir eu la présence d’esprit de ne pas trop me pourrir la journée. Quant au score, si vous suivez un peu l’équipe depuis le début de saison, vous reprenez le score du match aller, vous divisez par deux et ça tombe pile poil.

La réserve :

On n’en parle pas beaucoup et ailleurs encore moins qu’ici. Je veux parler de la réserve. Cette équipe qui a le mauvais gout de jouer aux alentours de 13h30, juste à l’heure du café et du digeo. Forcément, ils jouent devant pas grand monde et puis faut dire aussi qu’en général on vient surtout voir la première. On peut dire réserve ou équipe 2. Moi je préfère dire réserve, dans le sens ou ça explique bien que ça veut dire réservoir de l’équipe première. C’est clair que dans certains clubs c’est plutôt l’équipe 2 ou même des fois l’équipe de rugby loisir vu comment elle est considérée. A Issoire, c’est pas ça, enfin il me semble. La réserve est composée de jeunes joueurs pas encore mûrs pour la une, de vieux joueurs trop périmés qui veulent finir tranquillement leur carrière, de joueurs qui savent qu’ils ne joueront jamais en première et qui viennent se faire plaisir dans une catégorie ou le niveau est pas si dégueulasse que ça, et de joueurs qui jouent des fois en première et des fois en réserve. Ceux là, c’est les mieux. C’est ceux qui sont tout le temps énervés et qui veulent montrer aux coachs de la première qu’ils ont pas fait le bon choix. Mais le coach de la première il s’en fout, pendant que la réserve joue, il prépare les gars de la première. Il regarde pas trop le match.
A Issoire donc, c’est de tradition, on a une bonne réserve. Elle gagne plus qu’elle ne perd et cette année, elle s’est qualifiée bien avant la une. Une belle saison.
Dimanche dernier, elle a facilement battu Vichy et en plus pour bien les humilier et leur montrer qu’on était bien plus fort qu’eux, Bara est même rentré en fin de match (lui il fait partie de la catégorie des vieux qui veulent finir leur carrière tous les ans, mais qui rechaussent les crampons tous les ans aussi). Victoire facile donc, et à l’extérieur. Mais que Vichy se rassure. Quand le trésorier fera les comptes de la journée, il se rendra vite compte que même si ce fut une journée de défaites, tout n’a pas été négatif. Avec ce que la réserve d’Issoire à laissé à la buvette, y aura bien de quoi faire vivre le club pendant quelques mois. C’est ça aussi le rôle de la réserve : faire vivre les buvettes locales et adverses…